. Je-m-'aperçus-bien-vite-du-vice-de-cette-méthode, Les expressions, qui étaient à chaque fois les plus propres, les plus élégantes et les plus heureuses, Ennius s'en était déjà emparé, si c'était sur ses vers que je m'exerçais, ou Gracchus, si je m'étais attaqué à l'un de ses discours ; de la sorte, ou je répétais les mêmes termes, et l'exercice ne servait à rien, ou je recourais à d'autres mots

. La-paraphrase-n-'est-pas,-comme-certains-le-disent-ou-le-pensent, inutile ; selon eux, l'expression propre ne s'obtient qu'une fois, et n'est pas possible deux fois Ils font là une grave erreur En effet, quand la pensée est ébranlée par un seul sujet, elle ne l'est pas d'une seule façon (au point que l'idée qui lui parvient soit exprimée à l'identique), mais de plusieurs manières : nous pouvons affirmer, questionner, nous informer ou exprimer la pensée de toute autre façon. Aussi, rien 10 Conversio. Cousin traduit ce mot par paraphrase. 11 Paraphrasis. 12 Interpretatio. Cousin traduit à tort ce mot par interprétation. L'interpretatio est ici la phase précédant la paraphrase, où des équivalents doivent être donnés, mot à mot : cf, pp.4-9

. Op, I. Cit, and . Xxxiv, Voir supra, p. 44. mots sous-entendus : Tu me parles de Rome, qui est l'unique objet? Unique (de unicus, seul de son espèce), est plus fort que seul, la preuve en est qu'on dit tous les jours seul et unique

. Cf and . Supra, On avait encore croisé le même Gazier supra, pp.15-51

. Ibid, Il s'agit du début de la IX e satire de Régnier, « annotée en vue de l'explication » 63 Qui participa, auprès de G. Lanson et en compagnie d'A. Cahen et de J. Bezard, aux conférences pédagogiques sur « l'enseignement du français » de 1909. 64 L'explication française, Principes et applications, pp.273-275, 1902.

L. Études-modernes-et-l-'enseignement-secondaire, ». Dans-l-'éducation-de-la-démocratie, F. Paris, and . Alcan, 69 Méthodes de l'histoire littéraire, op. cit., p. 49. 70 « Les études modernes?, pp.187-64, 1903.

D. Le, accompagnement aux nouveaux programmes de sixième (1996) définit la « lecture cursive » en classe comme « visant la compréhension d'ensemble d'un texte court qu'on vérifie ensuite par un exercice collectif : questions orales, résumé oral, reformulations » (Ministère de l'Éducation Nationale, Français. Programmes et accompagnement, p.39, 1999.

J. Cf and . Verrier-de-«-la-lecture-ordinaire-dans-lesdans-dufays, étranges lucarnes " » via les émissions de Pierre Dumayet « Lire c'est vivre Pour une lecture littéraire 2, p. 56-63) ou l'analyse (plus condescendante) par P. Lejeune de « l'image de l'auteur dans les médias » via « Apostrophes » de B La différence notable entre ces deux articles tient en ce simple fait : dans le titre même de sa communication, Verrier parle de l'« émission littéraire de télévision de Pierre Dumayet, quand Lejeune juge bon de répéter qu'« " Apostrophes " n'est pas une émission littéraire, pp.56-89, 1980.

». Culture-littéraire-et-métalangages-culturels, M. Dans-bouchard, and . Éd, Les métalangages de la classe de français, s.l., s.d, p.22, 1996.

D. Dufays, Pour une lecture littéraire 2 C'est cette conception qui préside à la riche collection d'exercices, suggestifs (jusque dans leurs aspects parfois contestables?) et remarquablement mis en perspective avec les théories décrites dans la première partie de leur ouvrage, pp.174-129

. Enseigner-le-français, sq. 60 On a pu voir à plusieurs reprises (voir notamment supra, p. 20, p. 28, p. 102) comment B. Veck, dirigeant à l'INRP les recherches sur l'enseignement du français au lycée, contribuait, sous couvert de leur description, à façonner les contours d'une discipline littéraire, formaliste, techniciste, pp.118-159, 1990.

. Hubat-blanc-donne, Ce que j'en tire, c'est qu'il ne faut pas prendre des amants, ça rapporte que des embêtements " . » Il est difficile de comprendre en quoi cette remarque est étrangère à la discipline, quand on sait que l'école a toujours affirmé la finalité morale de l'étude des textes Quant au contenu de cette morale appliquée par une élève à Madame Bovary, on ne peut que constater qu'elle est de même nature que celle de l'avocat de Flaubert, M e Sénard (« M. Flaubert a voulu peindre la femme qui, au lieu de chercher à s'arranger de la condition qui lui est donnée [?], reste préoccupée de mille aspirations étrangères puisées dans une éducation trop élevée pour elle » 66 ), de l'avocat impérial Ernest Pinard (« sans doute Mme Bovary meurt empoisonnée ; elle a beaucoup souffert, c'est vrai ; mais elle meurt à son tour et à son jour » 67

L. Paraphrase, E. De-la-rhétorique, and .. , 57 L'explication des auteurs, p.57