, Il est notamment l'auteur des deux volumes de son Cours de flamand, Editions du Miroir, vol.I, 1992.

, II : Cassel, Editions de l'ANVT, 2013.

. Auteur-d'une-chronique-sur-la-«-langue-Écrite-du-westhoek, dans Les Pays-Bas Français, Cyriel Moeyaert a rassemblé ses notes lexicales dans un « dictionnaire du flamand de France » (Woordenboek van het Frans-Vlaams)

, Gerald Stell a consacré, à notre connaissance, une seule étude du « franco-flamand », présentée au colloque de la 1 ère journée de la coordination Universitaire pour l'étude du flamand (16/10/1998) et publiée dans les actes du colloque (édition Institut Catholique de Lille, 2000), alors qu'il était étudiant. Il l'a reprise à l'occasion du colloque sur les études néerlandaises à Louvain-la-Neuve de, Désormais enseignant à l'université des Indes-Occidentales, 2004.

D. Cumps, , p.10

, Hugo Ryckeboer a également souligné la valeur de l'ouvrage de Jean-Louis Marteel dans son récent article « A West Flemish dialect as a minority language in the north of France, Language & Space, vol.3, p.787, 2013.

G. Stell, , p.477

, UFR des études germaniques de l'Université de Lille 3, ainsi que le sous-entend la brochure de présentation (p. 70) : « pour les étudiants qui ont déjà des connaissances du néerlandais, l'action portera, éventuellement, sur la correction des régionalismes, Cité in Ch.-P. Ghillebaert, Le flamand, du ban de l'Instruction Publique aux bancs des écoles, rapport de recherche (inédit) en D.E.A. (dir. : Prof. P. Mathiot), p.67, 1995.

, le gouvernement flamand a fait savoir que l'enseignement du néerlandais en France, considéré comme une priorité, devait se faire sans enseignement d'un « dialecte flamand ». cf. le document Vlaamse beleidstrategie ten aanzien van Noord-Frankrijk, p.23, 2006.

, Il est piquant de noter que la seule étude ad hoc sur la langue régionale flamande à avoir bénéficié de crédits de recherche spécifiques est celle de Sylvie Fujihira, dépêchée par l'Université d'Osaka (Japon) pour trouver le matériau pour son article « Profil, motivations et souhaits des personnes étudiants le flamand en Flandre française, Etudes Françaises, vol.37, pp.15-71, 2005.

C. Hugo, Ryckeboer dans la conclusion de son article « Le flamand de France, Histoire sociale des langues de, p.486, 2013.

, Sauf erreur, nous sommes la seule personne en France qualifiée aux fonctions de maître de conférences en langues et cultures régionales

, Cf. la question écrite n°3 du 27/01/1975 posé par l'élu nationaliste flamand Jaak Vandemeulebroucke du Conseil culturel pour la communauté flamande (ancêtre du Parlement flamand) au Ministre des affaires étrangères. Le document est accessible depuis

, Dans le deuxième point de la partie « Identiteit » de sa déclaration de principe, le Vlaams Belang cite rappelle explicitement son attachement à l'aandacht

. Cf, -. Ch, J. Ghillebaert, and . Gantois, un prêtre égaré en politique, thèse de doctorat en science politique (dir. : Prof. M. Hastings), 1904.

. Par, Jos Aelvoet, a siégé aux plus hautes instances de l'Orde van de Prince

, 89-90) et ceux plus mitigés de partisans de la Belgique unie que rapporte Jean-Pierre, Cf. les commentaires enthousiastes de Hans Vanacker dans son article « La délégation flamande à Paris » (Les Pays-Bas français, n°31, 2002.

. De-luk-van-nieuwenhuysen, Cf. en particulier les questions écrites n°28, 2003.

. De-luk-van-nieuwenhuysen-;-de-marijke-dillen, Vlaams Belang, vol.98, p.107, 2005.

S. Poleyn and ;. De-stern-demeulenaere-;-de-luk-van-nieuwenhuysen, Vlaams Belang, vol.394, 2008.

L. De and . Vissers, Vlaams Belang, vol.482, p.179, 2010.

L. Devoldere, , p.153

L. Puren, Quelle place pour le flamand et le néerlandais dans les écoles du département du Nord, pp.252-273, 2007.

, La situation ne manque pas d'ironie, quand on sait à quelle fréquence les principaux promoteurs de la langue régionale flamande ont été testés sur leur loyalisme envers la France

N. Dans-le, Non seulement cette proposition tend à dévaluer l'autorité et la justesse du Ministère de la Culture qui a reconnu le flamand-occidental comme langue régionale, mais surtout elle neutralise une certaine radicalité politique propre aux auteurs originels de cette proposition. Relativement récente, l'expression « langue d'intérêt régional » est employée par plusieurs associations françaises dont les membres sont liés les uns aux autres : l'Association des Professeurs de Néerlandais de l'Enseignement Secondaire du Nord de la France (APNES) 69 , par les cadres de la Maison du Néerlandais 70 , par l'association les Amis du Néerlandais (°2013) 71 . Or le vice-président de l'APNES (créée en 2003), Frank Allacker 72 , est connu pour avoir historiquement animé en France un courant de pensée flamande très défavorable à Paris et très favorable au rapprochement de la Flandre française avec la Flandre belge et les Pays-Bas 73, on déclare ne pas avoir connaissance de la régularité des débats parlementaires flamands sur la stratégie de développement du néerlandais dans le Nord, 2015.

, De Nederlanden Verenigd, en présence de personnalités telles que : Edwin Truyens, fondateur de la Nationalistische Studentenverenining en 1976 et idéologue historique du Vlaams Blok 74 , Jan Verleysen, président de l'organisation orangiste Marnixring, Edouard Maillet, ancien trésorier de la Vlaams Huis de Lambersart (haut-lieu des Identitaires de la région lilloise) 75 . Etant donné la perméabilité entre l'irrédentisme et le nationalisme flamand ultradroitier, on ne s'étonnera donc pas que, depuis le début des années, ont participé à un symposium organisé par une association pour la réunification de la Flandre et des Pays-Bas, 2000.

, ni le service des conventions et traités internationaux du Ministère des Affaires Etrangères, ni la délégation académique aux relations européennes et internationales et à la coopération (DAREIC) de l'Académie de Lille ne dispose d'une copie de cette convention conservée par la cellule de néerlandais. Au reste, la DAREIC a demandé plusieurs fois, en vain

E. Cf and . Vanneuville,

, Article du 18/06/2013 sur le blog d'Ons Erfdeel

C. Frank, Allacker que l'expression « langue d'intérêt régional » a été forgée, puisque dès l'époque où il présidait Menschen Lyk Wyder, Frank Allacker parlait publiquement, à l'Ijzerbedevaart (pèlerinage nationaliste flamand annuel à Dixmude en Belgique), de l'intérêt régional du néerlandais, Ons Erfdeel, vol.29, p.619, 1986.

, Son activisme était suffisamment important pour que Frank Allacker soit cité dans les débats parlementaires en Flandre : cf. question N°33 de P. Peeters datée du 04/07/1986, p.763

S. Govaert and . Le, Vlaams Blok et ses dissidences, pp.1-42

C. Mudde, The ideology of the extreme right, p.88, 2000.

L. Van-den-weygaert and . Frans, Gazet van Hove, 11/01/2015. La présence d'Armand Heroguel n'est pas signalée, mais l'universitaire peut être reconnu sur une photographie publiée sur

, On ne sera pas plus étonné d'apprendre que l'origine de ce débat est une réverbération belge d'une revendication française pour cette reconnaissance, laquelle revendication est originellement éperonnée par un surcroît supposé de faveurs accordées à l

. Aussi, est-il plutôt souhaitable que les parties prenantes françaises de l'Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai fasse preuve de discernement dans l'attribution de soutien à certaines démarches de la « société civile », notamment celles du réseau « Initiative pour le Néerlandais » dont les membres, mentionnés plus haut pour leur responsabilité dans d'autres organisations, cherchent à développer la « langue d'intérêt régional

. Des, Cette intention, exprimée sous forme de promesse de campagne de Xavier Bertrand 78 et rappelée depuis 79 , se concrétise avec la création d'une « mission visant à établir un état des lieux de la langue et de la culture flamande dans la Région et étudier la mise en place d'un "office public du flamand" » 80 . La création de cet office public était originellement un souhait de l'ILRF/ANVT dont, incidemment, certains membres du collège « élus » appartiennent à la même formation politique que le Président de l'exécutif régional 81 . L'idée qui prévaut chez les promoteurs d'un tel office public est que le flamand-occidental en France doit être étudié, préservé et développé en tant que langue régionale de France de diffusion transfrontalière et tremplin probable vers le néerlandais des Etats voisins. Par conséquent, vol.82

. Cf, ) -n°2 du Parlement flamand) ; Question écrite n°28 de Luk Vannieuwenhuysen à la Ministre flamande de l'Education, vol.767, 2000.

. Incidemment, (°2008) et Flandre-Dunkerque-Côted'Opale (°2009) sont respectivement le premier et le huitième GECT créés à la suite du règlement n°1082, 2006.

. Du-parlement-européen, Pour comprendre le rapport particulier de Geert Bourgeois à la Flandre française, cf. les minutes de la réunion de la commission du commerce extérieur, des affaires étrangères, Le projet de ces deux GECT a été conçu à l'époque où le ministre flamand des affaires étrangères était Geert Bourgeois, figure de proue du parti nationaliste flamand NVA et ancien élève de Cyriel Moeyaert (cf. article posté le 15/05/2015 sur le blog d'Ons Erfdeel

, Source : APCPG)

. Cf.-«-l'etat-fait-la, Le Journal des Flandres

, « Bientôt un office régional pour promouvoir la langue flamande ? », La Voix du Nord (éd. d'Hazebrouck

, Lettre mission de Xavier Bertrand et François Decoster à Bénédicte Crepel et Valérie Vanhersel datée du, Source : APCPG)

«. Le-collège and . Élus, IRLF/ANVT se compose également d'opposants politiques tels que le député socialiste Jean-Pierre Allossery, impliqué également dans la promotion de la proposition de création d'un office public

C. Moeyaert and W. Van-het-frans-vlaams, C'est avec cette citation que Dorian Cumps termine son article (art. cit, p.19, 2005.

. Au-reste, du yiddish (1996) et du Sinti-rromani (1996) comme langues régionales ou minoritaires, selon les termes de la partie III de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, 1992.

. Cf, -. Ch, . Ghillebaert, and . Du, Ph. Hiligsman et al., Les études néerlandaises en France et en Belgique, pp.427-442, 2005.

. Au-terme-d'une-Étude-en, nationale devrait comprendre l'organisation d'une offre pédagogique de langue et culture régionales flamandes, depuis la maternelle jusqu'au doctorat, la mise en place d'une formation des formateurs, la prise en charge de la recherche scientifique à laquelle cet enseignement et cette formation doivent pouvoir s'adosser. Cette politique, crucialement nécessaire, est, tout bonnement, identique à celle visant les autres langues régionales de France dont le nom figure dans la circulaire n°2001-166 du 05/09/2001 que tout ministre de l'Education nationale, bien informé, peut modifier par esprit de justice ou par sens de la prospective, nous avions évalué que « seule une intervention réfléchie et audacieuse de collectivités locales volontaires pourra[it] assurer la survie du flamand de France ». Ch.-P. Ghillebaert, « Les élus locaux au chevet du flamand », Annales du Comité Flamand de France, t. 61, pp.12-21, 2002.

-. Arthur and . Simon-philippe, Dictionnaire Flamand/Français -Français/Flamand, Dunkerque, Westhoek Editions -Les Editions des Beffrois / Tegaere Toegaen. -FUJIHIRA Sylvie, 2005, « Profil, motivations et souhaits des personnes étudiants le flamand en Flandre française », Etudes Françaises, n°37, pp.299-335, 1985.

-. Christian-pierre, ;. Ph, and . Hiligsman, Les études néerlandaises en France et en Belgique, Le français et les langues d'Europe, pp.223-235, 2005.

-. Christian-pierre, « La communication littéraire flamande au Comité Flamand de France, Présence des littératures contemporaines en langues régionales de France, Lille, Centre d'Etudes Médiévales et Dialectales de Lille 3, vol.2, pp.782-789, 2005.

-. Hugo, . Le, and F. De, Histoire sociale des langues de France, pp.475-488

-. Hugo, Het Nederlands in Noord-Frankijk, 1997.