Nouvelle stratégie de neuroprotection basée sur la chélation conservatrice du fer dans la maladie de Parkinson
Résumé
There is currently no effective neuroprotective therapy to reduce the progression of Parkinson's disease (PD). Early in the 20th century, dopamine depletion, Lewy bodies, and iron accumulation in the substantia nigra (SN) were described concomitantly. This accumulation and its toxicity have been since confirmed in all forms of PD. Due to the possible risk of anemia, no therapeutic strategy based on iron chelation had been developed in humans. But, thanks to the concept of conservative iron chelation, we have established a new neuroprotection strategy using the prototype molecule deferiprone, and set up clinical trials currently in phase II and III. The recent discovery of a new mechanism of programmed non-apoptotic iron-dependent cell death, called ferroptosis, which predominates in PD, both explains the mechanism of action of iron chelation and opens up new therapeutic possibilities for anti-ferroptotic drugs.
Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement neuroprotecteur permettant de réduire la progression de la maladie de Parkinson (MP). Au début du vingtième siècle, 3 grandes caractéristiques neuropathologiques ont été décrites : la dégénérescence des neurones dopaminergiques, les corps de Lewy, et l’accumulation en fer au niveau de la substance noire (SN). Cette accumulation en fer ainsi que sa grande toxicité ont été confirmées dans toutes les formes de MP. Par crainte d’induire une anémie, aucune stratégie thérapeutique basée sur la chélation du fer n’avait été développée chez l’humain. Cependant, grâce au concept de chélation conservatrice du fer, nous avons établi une nouvelle stratégie de neuroprotection utilisant la molécule prototype deferiprone et mis en place des essais cliniques actuellement en phase II et III. La découverte récente d’un nouveau mécanisme de mort cellulaire programmée non apoptotique dépendante du fer, appelée ferroptose, qui prédomine dans la MP, permet à la fois d’expliquer le mécanisme d’action de la chélation du fer tout en ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques de molécules anti-ferroptotiques.
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