Jeunesses en situation de délinquance, parcours, désistance
Résumé
Cet ouvrage s’intéresse à la question de la désistance dans une perspective pluridisciplinaire. Il croise les apports de chercheurs, de praticiens, de hauts fonctionnaires d’administration afin d’apporter des connaissances sur les plans théorique, clinique et éducatif.
Il a pour objectif d’explorer comment des travaux anglo-saxons résonnent en France où ils sont peu diffusés et connus. Il s’inscrit dans une volonté de prolonger la réflexion engagée lors des journées de valorisation de la recherche de l’École nationale de Protection judiciaire de la jeunesse en janvier 2021 et marque une volonté de conforter un champ de recherche compte-tenu de la suppression de l’observatoire de la désistance et de la récidive en juillet 2020.
Dans un contexte d’évolution de la justice pénale des mineurs, avec la mise en œuvre en septembre 2021 du code de justice pénale des mineurs, cet ouvrage se propose de faire dialoguer des approches sociologiques, qui intègrent la question de la gestion des risques, assortie des techniques de contrôle, des approches sociales qui visent à soutentir et à pérenniser des parcours de sorties de délinquance et des approches psychocriminologiques qui posent la question du sujet et de sa capacité à changer mais qui interrogent également le rôle des institutions dans l’accompagnement vers la désistance.
L’ouvrage s’organise en trois parties :
- Parcours de jeunes et conséquence sur les modalités de désengagement de la délinquance
- Comment mesurer et observer les sorties de délinquances des jeunes ? Outils, accès aux sources, catégories d’évaluation
- Qu’est-ce que sortir de la délinquance ? Un processus qui s’engage à partir du cadre institutionnel, du travail clinique avec le professionnel et des alternatives de vie crédibles et signifiantes
De par la pluralité de ses réferences, du point de vue des traditions théoriques mais également en ce qui concerne les orientations plus opérationnelles, cet ouvrage intéressera tant les chercheurs, que les étudiants en sociologie, psychologie ou encore psychocriminologie, que les praticiens.