Capitale-Paysage, la flânerie comme méthode
Résumé
With "Capitale-Paysage" (1982-1983), the artist and cineast Michel Nedjar follows the rythms of Paris in order to catch its intensity. The camera is following passers-by and the movie looks like an accelerated urban stroll. It associates experimental (playing with lights and textures) and documentary approaches. The stroller and the ragman (two figures that are present in Baudelaire and Walter Benjamin’s texts) will help us to dive into this singular movie.
Dans "Capitale-Paysage" (1982-1983), la caméra de Michel Nedjar s’adapte aux rythmes de la ville pour en saisir l’intensité visuelle et sonore. La caméra s’attache ainsi aux pas et aux ombres des passants dans un film qui ressemble à une flânerie urbaine accélérée. La particularité de ce film étant de combiner et de tisser les différents aspects du cinéma de Nedjar : film expérimental d’un côté, jouant sur les effets de lumière et de texture, et cinéma direct de l’autre. Deux figures baudelairiennes et benjaminiennes – celles du flâneur et du chiffonnier – nous permettront d’entrer dans ce film dans lequel elles se mêlent.
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