Couder's maneuver. Knowledge and practices in a French university maternity hospital
Résumé
Background
During childbirth, the performance of a systematic Couder's maneuver could be linked to a reduction in the risk of perineal tear.
Objective
To know the practices and knowledge of childbirth professionals regarding the Couder's maneuver. To measure the effect of a training program for juniors.
Materials and methods
Single-center questionnaire survey of senior and junior obstetricians and midwives. Before-and-after study in juniors to evaluate maneuver training.
Results
One hundred and twenty-five caregivers responded to the questionnaire: (19 physicians and 46 senior midwives; 21 residents and 39 midwifery students). Only one third of the respondents said they practiced the Couder's maneuver “always or almost always” (41/125, 32.8%) and less than one third felt “very comfortable” with the maneuver (34/125, 27.2%), with large differences according to profession and senior vs junior status. Being a doctor (vs midwife) was significantly related to systematic or frequent practice of the maneuver (70.0 vs 15.3%, ORMH = 42.7 [9.4; 192.3]) as was being a senior (vs junior) (46.2 vs 18.3%, ORMH = 15.9 [3.5; 72.9]). Less than half of the seniors surveyed had received education in maneuvering. Of those who did not practice the maneuver, the majority did not consider its systematic practice to be useful (19/26, 73.1%), and one third considered it potentially harmful (8/26, 30.8%). Theoretical and practical training of the juniors significantly improved their knowledge.
Conclusion
There are great differences in the practice of the Couder's maneuver. It deserves to be better known, practiced and evaluated.
Contexte
Lors de l’accouchement, réaliser une manœuvre de Couder pourrait réduire le risque de déchirure périnéale.
Objectif
Connaître les pratiques et connaissances des professionnels de l’accouchement concernant la manœuvre de Couder. Mesurer l’effet d’un programme de formation destiné aux juniors.
Méthodes
Enquête unicentrique par questionnaire auprès de gynécologues-obstétriciens et sages-femmes seniors et juniors. Chez les juniors, étude avant-après évaluant la formation à la manœuvre.
Résultats
Cent vingt-cinq professionnels ont répondu au questionnaire (19 médecins et 46 sages-femmes seniors ; 21 internes et 39 élèves sages-femmes). Seulement un tiers d’entre eux déclaraient pratiquer la manœuvre « toujours ou presque toujours » (41/125, 32,8 %) et moins d’un tiers se sentaient « très à l’aise » avec elle (34/125, 27,2 %), avec de grandes différences selon la catégorie professionnelle. Le fait d’être médecin était significativement lié à une pratique systématique ou fréquente de la manœuvre (70,0 vs 15,3 %, ORMH = 42,7 [9,4 ; 192,3]) de même que le fait d’être senior (46,2 vs 18,3 %, ORMH = 15,9 [3,5 ; 72,9]). Moins de la moitié des seniors interrogés avaient bénéficié d’une formation à la manœuvre. Parmi ceux qui ne la pratiquaient pas, la grande majorité ne jugeaient pas sa pratique systématique utile (19/26, 73,1 %), et un tiers la jugeaient potentiellement délétère (8/26, 30,8 %). Une formation théorique et pratique des juniors a permis d’améliorer significativement leurs connaissances.
Conclusion
Il existe de grandes différences dans la pratique de la manœuvre de Couder. Cette technique intéressante mériterait d’être mieux connue, pratiquée et évaluée.