Des études chez l’animal ont conduit à des découvertes étonnantes qui pourraient améliorer la prise en charge des naissances prématurées, de certains troubles neurodéveloppementaux et de leurs comorbidités. Ces travaux montrent que la sécrétion de l’hormone de libération des gonadotrophines (GnRH), qui est essentielle à la mise en place de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique (HPG) contrôlant la fonction de reproduction, pourrait aussi jouer un rôle dans le développement de l’enfant pendant la période infantile, notamment en termes d’acquisition des fonctions sensorielles, telles que la perception des odeurs et des sons, mais aussi au sujet des phénomènes d’apprentissage.