Analytical overview of cases of intoxication identified as linked to the practice of chemsex, between January 2020 and February 2023, at the toxicology laboratory of Lille University Hospital
Résumé
Epidemiological data on chemsex are scarce and scattered. In this situation, we tried to identify the cases of intoxication in a chemsex context whose analyses have been processed in our laboratory (clinical and forensic toxicology cases) over the last 3 years.
Over a 38-month period (from the beginning of January 2020 to the end of February 2023), we identified 48 cases of intoxication, including 5 forensic cases (4 of which were fatal).
All the victims were men, from 23 à 55 years old (average: 36). With regard to the use of NPS, found in 85% of cases, synthetic cathinone derivatives dominated (79% of cases) with (number of occurrences in brackets) 3-MMC (33), alpha-PHP (4), 3-CMC (4), NEP (1) and 2-MMC (1). Other NPS were also detected [JWH210 (1) and 2-FMA (1)], as well as ketamine (7) and derivatives [X-Meo-PCP (1), 2-FDCK (1)]. GHB (44% of cases) and stimulant narcotics [46% of cases: cocaine (17), MDMA (7), amphetamine (3) and methamphetamine (6)] are regularly taken. Combinations with other psychotropic drugs, and of these substances with each other, are varied and frequent, particularly 3-MMC + GHB, 3-MMC + cocaine and cocaine + anxiolytic/hypnotic drugs. As these results represent a limited, and probably underestimated, panorama of intoxications occurring in the context of chemsex practice, in the future they need to be supplemented by other data, elsewhere in France.
Les données épidémiologiques concernant le chemsex sont difficiles à appréhender car les données sont diverses et éparses. Dans cette situation, il nous a semblé intéressant d’essayer d’identifier les cas d’intoxications dans un contexte de chemsex traités dans notre laboratoire (toxicologie biologique et médico-légale) au cours des 3 dernières années.
Sur une période de 38 mois (entre début janvier 2020 et fin février 2023), nous avons identifié 48 cas d’intoxications, incluant 5 dossiers médico-légaux (dont 4 décès).
Toutes les victimes étaient des hommes de 23 à 55 ans (moyenne : 36 ans). Concernant la prise de NPS (85 % des cas), les dérivés synthétiques de la cathinone dominent largement (79 % des cas) avec (nombre de cas) de la 3-MMC (33), de l’alpha-PHP (4), de la 3-CMC (4), de la NEP (1), et de la 2-MMC (1). D’autres NPS ont été également détectés [JWH210 (1) et 2-FMA (1)], ainsi que de la kétamine (7) et dérivés [X-Meo-PCP (1), 2-FDCK (1)]. La prise de GHB (44 % des cas) et de stupéfiants stimulants [46 % des cas : cocaïne (17), MDMA (7), amphétamine (3) et méthamphétamine (6)] sont régulières Les associations avec d’autres psychotropes, et de ces substances entres elles, sont variés et fréquentes, en particulier 3-MMC + GHB, 3-MMC + cocaïne et cocaïne + médicaments anxiolytiques/hypnotiques. Ces résultats constituant un panorama restreint, et probablement sous-évalué, des intoxications survenant dans un contexte de pratique de chemsex, ils devront être complétés dans l’avenir par d’autres données, et si possible dans d’autre régions de France.