Poster De Conférence Année : 2024

Sex does not influence CK level kinetic after eccentric exercise?

Résumé

INTRODUCTION: In humans, exercise-induced muscle damage often arises following eccentric contractions. While existing animal literature consistently demonstrates that females tend to experience less damage than males, findings from human studies present a contrasting picture. Some studies suggest no discernible difference between men and women, while others propose that men may be more susceptible to exercise-induced muscle damage than women. This study aimed to investigate whether muscle mass and strength could potentially account for any observed differences between men and women in the context of exercise-induced muscle damage. METHODS: Seventy-one men (mean ± SD; age: 24.5±4.8 years; height: 180.5±7.1 cm; body mass: 79.9±13.7 kg) and forty-eight women (mean ± SD; age: 23.5±3.9 years; height: 165.1±6.0 m; body mass: 63.3±9.8 kg) were recruited. After a force—velocity profile assessment (one leg press exercise), individual maximal isometric strength (F0) was determined. Subjects performed on a separate day 8 sets of ten 5-second eccentric repetitions at 85% of their individual F0. Before and after exercise (+0h, +24h, +48h, and +72h), the maximal isometric strength, muscle soreness, and creatine phosphokinase (CK) levels of each participant were assessed. RESULTS: Maximal isometric strength significantly decreases after exercise and 24h after for men and women. Muscle soreness was affected by the time but not by the sex. Significant time effect was found in all the group between resting CK levels and CK levels at +0h (x1.22, p<0.01), +24h (x1.84, p<0.001), and +48h (x1.39, p<0.001). An effect of sex was observed on absolute CK levels at all time points (p<0.001): men have greater CK level values compared to women. When CK levels were normalized to the participant’s maximal strength and mass, no significant difference was observed between the sexes. CONCLUSION: Our results showed that the muscle damage differences observed between men and women after an eccentric exercise (absolute CK values) were not significant when data were normalized to both mass and maximal strength. Differences in CK level seem explained by the higher muscle mass and muscle strength engaged by the men during the exercise and not by the sex. However, the sex appears to impact the recovery of the initial strength level.
INTRODUCTION : Chez l'homme, les dommages musculaires induits par l'exercice surviennent souvent à la suite de contractions excentriques. Bien que la littérature animale existante démontre que les femelles ont tendance à subir moins de dommages musculaires que les mâles, les résultats des études humaines semblent plus contrastés. Certaines études suggèrent qu'il n'y a pas de différence perceptible entre les hommes et les femmes, tandis que d'autres démontrent que les hommes sont plus sensibles aux dommages musculaires que les femmes. Cette étude a pour objectif de déterminer si la masse et la force musculaire peuvent expliquer les différences observées entre les hommes et les femmes suite à l'exercice inducteurs de dommages musculaires. MÉTHODE : Soixante et onze hommes (moyenne ± écart type ; âge : 24,5±4,8 ans ; taille : 180,5±7,1 cm ; masse corporelle : 79,9±13,7 kg) et quarante-huit femmes (moyenne ± écart type ; âge : 23,5±3,9 ans ; taille : 165,1±6,0 m ; masse corporelle : 63,3±9,8 kg) ont été recrutés. Après une évaluation du profil force-vitesse lors d'un exercice unilatéral sur une presse à cuisse, la force isométrique maximale individuelle (F0) a été déterminée. Les sujets ont effectué la semaine suivante 8 séries de 10 répétitions excentriques de 5 secondes à 85% de leur F0 individuelle. Avant et après l'exercice (+0h, +24h, +48h et +72h), la force maximale isométrique, les douleurs musculaires et les niveaux de créatine phosphokinase (CPK) de chaque participant ont été évalués. RÉSULTATS : La force isométrique maximale diminue significativement après l'exercice et 24h après pour les hommes et les femmes. La douleur musculaire est affectée par le temps mais pas par le sexe. Un effet significatif du temps a été determiné dans tous les groupes entre les niveaux de CPK au repos et les niveaux de CPK à +0h (x1,22, p<0,01), +24h (x1,84, p<0,001), et +48h (x1,39, p<0,001). Un effet du sexe est observé sur les niveaux absolus de CPK à tous moments (p<0,001) : les hommes ont des niveaux de CPK plus élevés que les femmes. Lorsque les niveaux de CPK ont été normalisés en fonction de la force maximales et de la masse du participant, aucune différence significative n'a été observée entre les sexes. CONCLUSION : Nos résultats montrent que les différences de dommages musculaires observées entre les hommes et les femmes après un exercice excentrique (en valeurs absolues de CPK) ne sont pas significatives lorsque ces données sont normalisées en fonction de la masse et de la force maximale. Les différences de niveau de CPK semblent s'expliquer par la masse et la force musculaire plus élevées engagées par les hommes pendant l'exercice et non par le sexe. Cependant, le sexe semble avoir un impact sur la récupération du niveau de force initial.
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Etienne Delforge Poster 2024 Sex does not influence CK level kinetic after eccentric exercise.pdf (548) Télécharger le fichier
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Dates et versions

hal-04792301 , version 1 (28-11-2024)

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  • HAL Id : hal-04792301 , version 1

Citer

Etienne Delforge, Julien Boissière, Sebastien Imbert, Annabelle Dupont, Gérard Dine, et al.. Sex does not influence CK level kinetic after eccentric exercise?. European College of Sport Science, Jul 2024, Glasgow, France. ⟨hal-04792301⟩
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