Très masculin, pas très féminine. Les variations sociales du genre
Résumé
Les différences de féminité et de masculinité sont une dimension ordinaire du genre peu prise en compte dans les enquêtes statistiques. Combien de femmes se disent peu ou très féminines, combien d’hommes se disent peu ou très masculins, quelles sont-elles et quels sont-ils ? S’appuyant sur l’enquête Virage, Mathieu Trachman explique que ces positionnements sont des manières de se distinguer au sein des groupes de sexe. Ils peuvent être une distance à l’égard d’une norme désirée ou le refus d’un rôle assigné.
La majorité des femmes se disent plutôt féminines et la majorité des hommes plutôt masculins. On enregistre sans doute ici le sentiment d’être « normal » du point de vue du genre. Pour autant les positionnements de genre ne s’organisent pas de la même manière selon le sexe : un tiers des hommes se disent très masculins, alors que moins d’un quart des femmes se disent très féminines ; un peu plus de 9 % des femmes se disent « pas très féminines », alors que seuls 2 % des hommes se disent « pas très masculins ». Les variations du genre selon le sexe reflètent sans aucun doute une dévalorisation du féminin par rapport au masculin, mais aussi des questionnements sur ce qu’est être une femme ou un homme.
Domaines
Sciences de l'Homme et Société
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