Muses et Ptérodactyles
Résumé
De la Révolution française aux années 1900, la science inspira nombre de poètes, qui n'hésitèrent pas à évoquer, voire invoquer, les dernières percées médicales, les ptérodactyles, l'algèbre, les théories évolutionnistes, les progrès de la chimie, la géologie, l'astronomie ou le gaz acétylène. Héritiers des Lumières, ces auteurs voulurent émousser les « épines des sciences » grâce aux « fleurs de la poésie », pour favoriser la diffusion des savoirs, mais aussi pour défendre l'unité d'une culture pensée comme un seul arbre de connaissances et de pratiques, à une époque où littérature et sciences organisaient leur séparation de fait.