Sane, robuste, feconde. L'educazione sportiva delle giovani fasciste
Résumé
Le fascisme a accordé beaucoup d'attention au sport depuis le début des années 1920. En Italie, l'éducation sportive n'était pas considérée comme importante avant cette date: elle a été découverte et réévaluée au cours de l’entre-deux-guerres, même si beaucoup de monde était obstinément hostile à la pratique des sports de la part des femmes. On pouvait s'attendre à ce que le fascisme suive cette ligne, mais, au contraire, il a fortement encouragé le sport féminin. La plupart des médecins et des scientifiques avaient convenu qu'une activité physique modérée contribuerait à la bonne santé et au développement harmonieux des filles en tant que futures mères. Il fallait donc que les petites Italiennes fassent beaucoup d'exercice, et le sport féminin est devenu un cheval de bataille pour le fascisme, qui voulait la femme robuste, saine et féconde, qualités qui se transmettraient également aux futurs enfants. Les femmes allaient arrêter de faire du sport une fois mariées, lorsque leur activité de "poulinières" aurait commencé.
On a beaucoup discuté au sujet de quels pratiques sportives étaient adaptées aux femmes: certains sports peu onéreux étaient strictement interdits aux filles, et notamment le football, et ceux très compétitifs étaient peu encouragés. La gymnastique reste la reine des activités féminines; l'athlétisme aura une grande promotrice: Ondina Valla, la première médaille d'or olympique féminine italienne de l'histoire; des activités telles que la natation, l'aviron, le ski ou l'alpinisme étaient encouragées car elles étaient censées non seulement renforcer les filles, mais aussi les rendre courageuses sans les faire devenir agressives. La création de l'Académie d'Orvieto est également très importante dans ce contexte.
Dans cet article, nous nous concentrons sur ces différents aspects, en étudiant également comment l'image de la jeune sportive a été présentée grâce à des affiches, des publicités, des couvertures de livres, des magazines et des cahiers, des photographies et des vidéos.
Il fascismo ha dedicato molta attenzione allo sport fin dall'inizio degli anni Venti. In Italia l'educazione sportiva non era mai stata considerata importante in precedenza: viene scoperta e rivalutata proprio nel primo dopoguerra, benché molti fossero rimasti incrollabilmente ostili alla pratica sportiva femminile. Ci si poteva aspettare che il fascismo seguisse questa linea, e invece lo sport femminile viene fortemente incoraggiato. La maggior parte dei medici e degli scienziati era d'accordo sul fatto che una moderata attività fisica avrebbe contribuito alla buona salute e all'armonioso sviluppo delle fanciulle in quanto future madri. Era dunque necessario che le piccole italiane facessero molto esercizio, e lo sport femminile diventa un cavallo di battaglia per il regime, che voleva la donna robusta, sana e feconda, qualità che sarebbero state trasmesse anche ai futuri figli. Le donne avrebbero cessato la pratica sportiva una volta sposate, quando sarebbe cominciata la loro attività di fattrici.
Su quali sport praticare, la discussione era viva: certi sport poco onerosi erano tassativamente proibiti alle ragazze, in primo luogo il calcio, e quelli molto competitivi erano poco incoraggiati. La ginnastica rimane la regina delle attività femminili; l'atletica leggera avrà una grandissima promotrice in Ondina Valla, primo oro olimpico femminile italiano della storia; attività come il nuoto, il canottaggio, lo sci o l'alpinismo venivano incoraggiate perché, oltre a irrobustirle, avrebbero reso le ragazze coraggiose senza farle diventare aggressive. In questo contesto, sarà importantissima anche la creazione dell'Accademia di Orvieto.
In questo articolo ci soffermiamo su questi vari aspetti, osservando anche come l'immagine della giovane sportiva veniva propagandata grazie a manifesti, pubblicità, copertine di libri, riviste e quaderni, fotografie e filmati.
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