Étude des tracas quotidiens des étudiants : liens avec la santé perçue
Résumé
This study shows, among Science, Literature and Human Science students (second year, N: 254, mean age 20,7 ± 2,3) that there is a link between daily hassles and state of health perceived. This link to the detriment of their subjective quality of life. A self administration questionnaire was elaborated (test-group N: 60) and then validated. The sensitivity (gaussian distribution), the concurrent validity (correlation (r) on global score: General Health Questionnaire–28, 0,35; State-Trait Anxiety Inventory-Y, dimension: 0,45, state: 0,42 ; World Health Organisation Quality Of Life –26, -0,43), the construct validity (r: 0.82 between impediment and frequency scores), the internal consistency (Cronbach’alpha: 0.70) are correct. The main hassles are fear of missing studies (because of a lack of capacity, of time, of money…), fear of unemployment, sensitivity about own security (robbery, aggression…) and other’s pain. On the other hand, affective life is less often given as a difficulty.
Ce travail met en évidence, chez les étudiants en sciences, lettres et sciences humaines (2e année, N : 254, âge moyen : 20,7 ± 2,3), l’existence d’un lien entre les tracas quotidiens et l’état de santé perçue, cela au détriment de leur qualité de vie subjective. Un autoquestionnaire a été élaboré (groupe « test », N : 60) et ensuite validé. La sensibilité (distribution gaussienne), la validité concourante (Corrélation (r) sur le score total : Général Health Questionnaire –28, 0,35 ; State-Trait Anxiety Inventory-Y, trait : 0,45, état : 0,42 ; World Health Organisation Quality Of Life -26, -0,43), la validité de construction (r : 0,82 entre les scores de gêne et de fréquence) et la consistance interne (alpha de Cronbach : 0,70) sont satisfaisantes. Les principales préoccupations sont : la peur d’échouer dans les études (par manque de compétence, de temps, d’argent…), la peur du chômage, la sensibilité à la souffrance des autres et la sécurité personnelle (vol, agression…). En revanche, la vie affective est rarement citée comme étant une source de difficultés.