Depression restricts visual capture and promotes the perception of negative information
Résumé
Emotional deficits in major depressive disorder lead to changes in the distribution of attention in the visual field. We investigate the impact of unpleasant and neutral pictures, presented in central (0°) and peripheral vision (12°; 24°), in 15 depression patients (DP) and 15 matched healthy controls (HC). Heart rate, skin conductance responses (SCRs) and electroencephalogram (EEG) were recorded. A spatiotemporal principal component analysis (PCA) was applied to the EEG, and ANCOVAs controlling for participants’ state- and trait-anxiety and patients’ medication were performed to assess the effects of visual eccentricity and emotion. Unlike HC, DP showed for CV stimulation 1/ greater sensitivity with a response bias toward unpleasant pictures, 2/ larger SCRs, especially to unpleasant pictures, and 3/ deeper cardiac deceleration. Furthermore, eccentricity and emotion modulated cerebral components. Finally, results bring a new vista on visual capture of negative information and support methods to enlarge the attentional span of depressed patients.
Des déficits émotionnels dans les épisodes dépressifs caractérisés entraînent des changements dans la distribution de l'attention dans le champ visuel. Nous étudions l'impact d'images déplaisantes et neutres, présentées en vision centrale (VC : 0°) et périphérique (VP : 12° ; 24°), chez 15 patients dépressifs (DP) et 15 contrôles sains appariés (HC). La fréquence cardiaque, les réponses de conductance cutanée (SCR) et l’électroencéphalogramme (EEG) ont été enregistrés. Une analyse en composante principale (ACP) spatiotemporelle a été appliquée aux signaux EEG, et des ANCOVA contrôlant l'anxiété d'état et de trait des participants et la médication des patients ont été réalisées pour évaluer les effets de l'excentricité visuelle et de l'émotion. Contrairement aux contrôles, les patients ont montré pour des stimulations en VC 1/ une plus grande sensibilité avec un biais de réponses vers des images déplaisantes, 2/ de plus grandes SCR, en particulier pour les images déplaisantes, et 3/ des décélérations cardiaques plus amples. De plus, l'excentricité et l'émotion modulent les composantes cérébrales. Enfin, les résultats apportent une nouvelle perspective sur la capture visuelle d'informations déplaisantes et soutiennent des approches pour élargir les capacités attentionnelles des patients atteints de dépression.
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