Effect of napping on response time, perceived sleepiness during the Ultra Trail du Mont Blanc®, observational pilot study
Effet de la sieste sur les temps de réponses et la somnolence perçue lors de l’Ultra Trail du Mont Blanc®, étude pilote observationnelle
Résumé
Introduction
The aim of this study is to evaluate the effect of napping on perceived sleepiness and cognitive performance during an ultra-trail.
Summary of facts and results
Twenty-three runners participated in our study on the Ultra Trail du Mont Blanc ® 2021 (UTMB®). Their sleepiness status (Karolinska Sleepiness Scale, KSS) and cognitive performances (reaction time, RT) were evaluated at the the kilometer 142 checkpoint (28 ± 2 hrs of race). Two groups were formed: a nap group (GS, n = 11) and a control group (GC, n = 12). Measurements were made at the entrance to the checkpoint (ENT), right after the nap (POST, only for GS) and 1 km after the checkpoint (1 km). At ENT, GS runners had a longer RT than GC (P < 0.05). There was an improvement in RT immediately after the nap in the GS group (P < 0.05). This improvement was maintained at 1 km (P < 0.001). At 1 km, there was no difference between the two groups. A decrease in the KSS of the GS group was observed between POST and 1 km (P < 0.001).
Conclusion
The participant who took a nap during the second night of UTMB had lower cognitive performances than the GC group. Beyond a long-term strategy, the perception of a lesser self-alertness seems to be a determinant in the decision making to stop for a nap. In this context, a 15 to 20 min nap, including the sleep onset duration, seems to improve cognitive performance as well as perceived sleepiness.
Introduction
Cette étude avait pour but d’évaluer l’effet de la sieste sur la somnolence perçue et les performances cognitives lors d’un ultra trail.
Synthèse des faits et résultats
Vingt-trois coureurs, ont participé à notre étude sur l’Ultra Trail du Mont Blanc ® 2021 (UTMB®). Leur somnolence (Karolinska Sleepiness Scale, KSS) et leurs performances cognitives (temps de réaction, RT) ont été évaluées au ravitaillement du 142e kilomètre (32,2 ± 2 heures de course). Deux groupes ont été formés : un groupe sieste (GS ; n = 11) et un contrôle (GC ; n = 12). Les mesures ont été effectuées à l’entrée du point de ravitaillement (ENT), à la sortie de la sieste (POST ; uniquement pour GS) et 1 km après le ravitaillement (1 km). À ENT, GS avait des temps de réaction (RT) supérieurs à ceux de GC (p < 0,05). Une baisse de RT a été observée chez le GS immédiatement après la sieste (p < 0,05). Cette amélioration était encore conservée à 1 km (p < 0,001). À 1 km il n’y avait plus de différence entre les deux groupes. Enfin le score KSS du GS a baissé entre POST et 1 km (p < 0,001).
Conclusion
Le groupe ayant effectué une sieste au cours de la deuxième nuit de course ont produit des RT plus faibles que le groupe GC. Plus qu’une stratégie à long terme, la perception d’une moindre vigilance semble être un facteur déterminant dans la prise de décision chez les coureurs souhaitant s’arrêter pour dormir. Dans ce cadre, une sieste de 15 à 20 min, temps d’endormissement compris, semble améliorer autant les performances cognitives que la somnolence perçue.