De la nécessité du film
Résumé
Reconnaissant ses affinités avec les écrits de Walter Benjamin et Siegfried Kracauer, l’ouvrage élabore une histoire du cinéma critique. Il s’intéresse plus particulièrement à des films qui accordent une place d’importance aux « vaincus de l’histoire » (Walter Benjamin). Ce sont les vagabonds, les chiffonniers, les glaneurs, mais aussi les migrants ou les fous, les enfants au travail. Ce sont les « sans visages » (Arlette Farge) d’hier et d’aujourd’hui, broyés par le capitalisme victorieux. Le livre s’arrête ainsi sur des films qui, à travers la figure de l’exclu, portent un regard critique, politiquement contestataire, sur la « société régnante » (Siegfried Kracauer). L’ouvrage s’appuie, entre autres, sur le travail de Chantal Akerman, Claire Angelini, Alberto Cavalcanti, Lewis Hine, László Moholy-Nagy ou encore Jean Vigo.