Michel Nedjar. De fil en aiguille
Résumé
Que ce soit dans le champ du cinéma ou des arts plastiques, Michel Nedjar s’est toujours attaché à brouiller et défaire les catégories . Les étiquettes ne l’intéressent pas comme en témoigne cette déclaration abrupte : « Art Brut, Art Machin, Art Truc. Je m’en fous. » « C’est toujours un problème avec mon œuvre, en fin de compte. Je n’ai jamais voulu être brut, expérimental ou juif… En fin de compte je suis sans territoire défini. », confie-t-il encore à Jean-Michel Bouhours (TEP, p. 130).
Loin de se répéter, les histoires racontées par Nedjar se nourrissent, s’étoffent et s’entrelacent, contribuant à resserrer les fils d’une vie en forme de toile d’araignée, pour reprendre une métaphore que l’artiste affectionne. De la première poupée à celle qui contiendrait tout l’atelier, œuvre ultime et impossible, la toile se déploie.