Phosphatidylethanol blood analysis
Résumé
This article aims to place the phosphatidylethanol (PEth) blood test in the detection area of ethanol consumption causing alcohol-related disorders, to present the current methods of analysis, data on interpretation, some practical applications and the prospects of use of this biomarker. PEth is a minor metabolite of ethanol. Among nearly 50 PEth counterparts, PEth 16:0/18:1 is the most abundant. The interest that PEth brings compared to other biomarkers is the extended window of detection of ethanol consumptions. Indeed, it has a blood elimination half-life of approximately 5 days, which offers estimated alcohol consumption for a 21 to 28 days period. Thus, the detection of alcohol use disorders and withdrawal monitoring (systematically combined with urinary ethylglucuronide) in addictology and in liver pre- and post-transplantation are today its main routine applications. Nevertheless, additional data are still necessary to improve the interpretation of measured concentrations and to reach a consensus on interpretation cut-offs of blood PEth concentrations.
Cet article se propose de situer le dosage sanguin du phosphatidyléthanol (PEth) dans le panorama du dépistage d’une consommation d’éthanol provoquant des troubles liés à l’usage d’alcool (TUA), et de présenter les méthodes d’analyse disponibles, les données d’interprétation, quelques applications pratiques et les perspectives d’utilisation de ce biomarqueur. Le PEth est un métabolite mineur de l’éthanol. Parmi près de 50 homologues du PEth existants, le PEth 16:0/18:1 est le plus abondant. L’intérêt que présente le PEth par rapport aux autres biomarqueurs est l’élargissement de la fenêtre de détection d’une consommation d’éthanol. En effet, il présente une demi-vie d’élimination sanguine d’environ 5 jours, ce qui permet une estimation des consommations d’alcool sur 21 à 28 jours. Ainsi, ses principales applications en routine se situent dans le dépistage des TUA et le suivi de sevrage (en association systématique avec le dosage urinaire d’éthylglucuronide) en addictologie et en pré- et post-transplantation hépatique. Des données demeurent cependant nécessaires pour parfaire l’interprétation des concentrations sanguines mesurées et parvenir à un consensus concernant les valeurs-seuils d’interprétation.
Origine | Publication financée par une institution |
---|---|
Licence |