Unveiling the Citizen's Role: Striving for Inclusive Smart Cities
Révéler le rôle du citoyen : Pour des villes intelligentes inclusives
Résumé
In recent years, the rapid advancement of technology has spurred the development of 'smart cities' across the globe. These cities aim to efficiently manage urban activities, tackle urban challenges, and optimize city services and living conditions (Xu et al. 2021). However, while these initiatives have garnered attention and investment, they have also faced criticism for their technocratic and top-down nature, often prioritizing the interests of governments and corporations over those of citizens (Berntzen and Johannessen 2016; Cardullo and Kitchin 2019).
Citizen participation is paramount for the effective development of smart cities. Citizens bring invaluable expertise, reduce the risk of failure, and aid in data collection through platforms like FixMyStreet.com and projects like Green Watch, fostering sustainable local communities where everyone has a say in decision-making (Bryson et al. 2013; Pak, Chua, and Moere 2017). Despite this acknowledgment, defining the desired outcomes of citizen participation remains crucial. Various models and frameworks, such as those proposed by Berntzen and Johannessen (2016) and Peng (2020), outline different levels of citizen involvement in smart city initiatives: (1) information sharing; (2) citizens acting as data sensors; (3) sharing of citizen experiences and knowledge, and (4) active participation in decision-making processes (Berntzen and Johannessen 2016; Peng 2020).
Critics point out the prevalence of algorithmic governance in many smart cities, which often reinforces neoliberal urban management principles. In cities like Curitiba and Amsterdam, citizens are positioned more as clients or data sensors rather than genuine collaborators (Macke et al. 2018; Fraaije et al. 2023). Even when efforts are made to engage citizens, such as in Glasgow's active travel initiatives, economic interests often overshadow participatory decision-making (Tomor, Przeybilovicz, and Leleux 2021).
In response to criticism, developers and promoters of smart city technologies have attempted to reframe their initiatives as citizen- or community-centric. For instance, companies like IBM and Cisco, as well as the European Commission and cities, promote their smart city solutions as "citizen-focused" (Cardullo and Kitchin 2019; Fagadar et al. 2021). However, critics argue that this is often merely a re-branding tactic, maintaining capitalist and technocratic agendas (Przeybilovicz et al. 2022). Despite rhetoric advocating for citizen inclusion, the underlying neoliberal governance structure often remains unchanged, with citizenship serving as a symbolic gesture rather than enacting real change.
Since the widespread adoption of the smart city concept, particularly in industry contexts aiming for economic efficiency, there has been notable progress in engaging people (Stamopoulos et al. 2024). However, this involvement often reduces individuals to clients rather than genuine collaborators (Cardullo 2020). Achieving a truly "citizen-centric" smart city remains elusive, as redefining the current definition is crucial to recognizing citizens' centrality. This shift challenges purely technology-driven approaches, emphasizing the importance of applications that prioritize citizens' needs over consumerist tendencies.
Moving forward, integrating non-physical elements like history, culture and social dynamics is essential, as they are integral to urban life and cannot be adequately addressed by technology alone. For instance, while sensors can capture movement patterns and social behaviors, their ability to infer underlying motivations is limited (Angileri 2019). Incorporating innovative frameworks like Sensable and sustainable city models can enhance quality of life and competitiveness (Ratti 2022; Caputo et al. 2023). However, success hinges on active participation from diverse stakeholders to address the varied needs of current and future generations (UNECE 2023). Therefore, striking a balance between technological progress of smart city and human-centric approaches remains paramount to ensure that urban transformations are embraced and beneficial to citizens.
In summary, citizens' involvement in shaping smart cities remains constrained within existing definitions, primarily limited to information sharing and occasional feedback. Genuine collaboration is scarce due to a dominant technocratic, top-down approach. To progress, a shift towards a bottom-up approach is crucial, balancing technological advancement with human-centric principles.
Ces dernières années, l'avancement rapide de la technologie a stimulé le développement de "villes intelligentes" à travers le monde. Ces villes visent à gérer efficacement les activités urbaines, à relever les défis urbains et à optimiser les services urbains et les conditions de vie (Xu et al. 2021). Cependant, bien que ces initiatives aient suscité l'attention et l'investissement, elles ont également été critiquées pour leur nature technocratique et descendante, privilégiant souvent les intérêts des gouvernements et des entreprises aux dépens de ceux des citoyens (Berntzen et Johannessen 2016; Cardullo et Kitchin 2019).
La participation citoyenne est primordiale pour le développement efficace des villes intelligentes. Les citoyens apportent une expertise inestimable, réduisent le risque d'échec et aident à la collecte de données, favorisant des communautés locales durables où chacun l’ensemble des habitants peut prendre part au processus de prise de décisions (Bryson et al. 2013 ; Pak, Chua et Moere 2017). Malgré cette reconnaissance, il reste crucial de définir les résultats souhaités de la participation citoyenne. Divers modèles et cadres, tels que ceux proposés par Berntzen et Johannessen (2016) et Peng (2020), décrivent différents niveaux d'implication des citoyens dans les initiatives de ville intelligente : (1) partage d'informations ; (2) les citoyens agissant comme capteurs de données ; (3) partage des expériences et des connaissances des citoyens, et (4) participation active aux processus décisionnels (Berntzen et Johannessen 2016 ; Peng 2020).
Les critiques soulignent la prévalence de la gouvernance algorithmique dans de nombreuses villes intelligentes, qui renforce souvent les principes néolibéraux de gestion urbaine. Dans des villes comme Curitiba et Amsterdam, les citoyens sont davantage positionnés en tant que clients ou capteurs de données plutôt que de véritables collaborateurs (Macke et al. 2018 ; Fraaije et al. 2023). Même lorsque des efforts sont déployés pour impliquer les citoyens, comme dans les initiatives de déplacement actif de Glasgow, les intérêts économiques l'emportent souvent sur la prise de décision participative (Tomor, Przeybilovicz et Leleux 2021).
En réponse aux critiques, les développeurs et les promoteurs des technologies de ville intelligente ont tenté de reformuler leurs initiatives comme étant centrées sur les citoyens ou les communautés. Par exemple, des entreprises comme IBM et Cisco, ainsi que la Commission européenne et des villes, promeuvent leurs solutions de ville intelligente comme "centrées sur le citoyen" (Cardullo et Kitchin 2019 ; Fagadar et al. 2021). Cependant, cette valorisation relève souvent d’une stratégie de rebranding qui s’insère dans les agendas capitalistes et technocratiques (Przeybilovicz et al. 2022).
Depuis l'adoption généralisée du concept de ville intelligente, notamment dans des contextes industriels visant l'efficacité économique, des progrès ont été réalisés en matière de participation citoyenne (Stamopoulos et al. 2024). Cependant, atteindre une ville intelligente vraiment "centrée sur le citoyen" reste insaisissable, d'autant que sa redéfinition reste essentielle pour reconnaitre la place centrale des citoyens. Ce changement remet en question les approches purement technologiques, en soulignant l'importance d'applications qui priorisent les besoins des citoyens plutôt que les tendances consuméristes.
Pour avancer, il est essentiel d'intégrer des éléments non physiques tels que l'histoire, la culture et les dynamiques sociales, car ils sont essentiels à la vie urbaine et ne peuvent pas être adéquatement abordés par la technologie seule. Par exemple, tandis que les capteurs peuvent collecter des données sur des modèles de mouvement et des comportements sociaux, leur capacité à inférer les motivations sous-jacentes est limitée (Angileri 2019). L'intégration de cadres innovants comme Sensable et de modèles de ville durable peut améliorer la qualité de vie et la compétitivité (Ratti 2022 ; Caputo et al. 2023). Cependant, le succès dépend de la participation active de divers acteurs afin de répondre aux besoins variés des générations actuelles et futures (UNECE 2023). Par conséquent, trouver un équilibre entre le progrès technologique de la ville intelligente et les approches centrées sur l'humain reste primordial pour garantir que les transformations urbaines soient acceptées et bénéfiques pour les citoyens.
En résumé, l'implication des citoyens dans la formation des villes intelligentes reste un sujet peu exploré, principalement limitée au partage d'informations et aux retours occasionnels. La collaboration authentique est rare en raison d'une approche dominante technocratique et descendante. Pour progresser, un changement vers une approche ascendante est crucial, permettant de conjuguer les évolutions technologiques avec des principes centrés sur l'humain.