Greffes d’îlots de Langerhans et de pancréas dans le diabète de type 1
Résumé
Le pronostic du diabète de type 1 a été transformé par la découverte de l’insuline en 1921, puis ses évolutions en termes d’adminis- tration (stylos injecteurs, pompes) et d’autosurveillance (glycémies capillaires, enregistrements glycémiques continus).
L’objectif d’une valeur d’hémoglobine glyquée (HbA1c) inférieure à 7 % afin d’éviter les complications chroniques de la maladie a toutefois entraîné une fréquence accrue d’hypoglycémies dont la mortalité atteint 4 %, en particulier lorsqu’elles ne sont plus ressenties.1
C’est pourquoi, à côté de l’approche technologique, s’est développée une approche biologique ayant pour but de restaurer la sécrétion d’insuline et le glucose sensing, c’est-à-dire la capacité endogène à adapter automatiquement cette sécrétion d’insuline à la glycémie ambiante.
Cette approche biologique consiste à greffer des cellules insulino-sécrétrices, encore appelées cellules β, soit sous forme de greffe d’un pancréas entier, soit sous forme uniquement des îlots de Langerhans disséminés au sein du pancréas exocrine.