Amrit Singh and <i>The Birmingham Quean</i>: fictions, fakes and forgeries in a vernacular counterculture. - Université de Lille
Thèse Année : 2006

Amrit Singh and The Birmingham Quean: fictions, fakes and forgeries in a vernacular counterculture.

Amrit Singh et The Birmingham Quean : fictions, faux et contrefaçons dans une contre-culture vernaculaire

Résumé

A thesis in creative writing and an experiment in literary theory, The Birmingham Quean comprises three intertwined strands of literary composition. The first is a mock-heroic poem reminiscent of Pope’s The Rape of the Lock, though composed using the stanza of Byron’s Don Juan to chronicle a day in the life of a forged pound coin. The Queen’s wonkily mis-struck head tells the tale of a darts match between a drag queen and a gangster in a pub in Birmingham, the English city whose name is synonymous with counterfeiting. The second strand is a philological commentary of the poem by an Oxbridge scholar, supposedly written in the 1950s, who reads it as a dystopian satire in the tradition of Huxley and Orwell. He views the poem as a work of reactionary traditionalism and his commentary is driven by a sense that both the coinage of civilisation and the English language have been irreversibly debased by post-war American capitalism and its deracinated, treacherously ambiguous culture. The final compositional strand is a parallel narrative charting Ph.D student ‘Sam Trainor’ and his struggles to track down the true author of this fake material, ‘Amrit Singh’, in contemporary Birmingham. We learn that the original work has been destroyed by fire, and what we read is Sam’s meticulous reconstruction of the literary hoax, along with his endeavours to decipher the intricate theory of fiction it propounds. ‘Amrit’ had argued, in the wake of Bakhtin, that a sophisticated contrapuntal form of fiction – as intracultural translation – was the only linguistic mode that could permit people to be genuinely psychologically plural, achieving consensus without compromise, and a radical shift towards a dynamic social epistemology. Sam’s engagement with this polyphonic theory and practice demonstrates how ‘Creative Writing’, as a new university subject, is itself a vivid counter-cultural performance, encroaching upon and reinventing the research-fields of the social sciences.
Thèse expérimentale en « Creative Writing », The Birmingham Quean comprend trois fils de composition. D’abord un poème héroï-comique qui rappelle The Rape of the Lock de Pope, mais composé en utilisant la strophe de Don Juan de Byron, raconte une journée dans la vie d’une pièce de fausse monnaie. La face faussée de la reine sur la pièce mal frappée assiste à une partie de fléchettes entre une drag-queen et un gangster dans un pub à Birmingham, ville synonyme de la contrefaçon. Le deuxième fil consiste en une explication philologique du poème, prétendument écrit pendant les années 50 par un universitaire ringard qui l’interprète comme dystopie dans la tradition de Huxley et Orwell. Pour lui le poème est l’expression d’un traditionalisme réactionnaire. Il développe l’argument que la monnaie même de la civilisation, ainsi que la langue anglaise, ont été irréversiblement dévalorisées par l’influence du capitalisme américain de l’après-guerre, dont la culture est traîtreusement déracinée et ambiguë. Le dernier fil de la composition est un récit parallèle qui suit ‘Sam Trainor’, un doctorant, dans ses efforts pour retrouver le vrai auteur de cette contrefaçon littéraire dans le Birmingham contemporain : un certain ‘Amrit Singh’. Nous apprenons que l’ouvrage d’origine fut consumé par le feu, et que ce que nous lisons est la reconstruction méticuleuse par le doctorant de ce canular littéraire. Il tente, par ailleurs, de déchiffrer la complexe théorie de la fiction proposé par le texte. ‘Amrit’ avait suivi Bakhtin en suggérant que le contrepoint sophistiqué d’une fiction conçue comme traduction intraculturelle constituait le seul mode linguistique capable d’instaurer une véritable pluralité psychologique dans l’esprit humain, permettant ainsi le consensus sans compromis, et un virage radical vers une épistémologie sociale dynamique. La façon dont Sam aborde cette théorie et cette pratique polyphoniques met en scène le potentiel problématique (et la problématique du potentiel) de la « Creative Writing », en tant que matière universitaire naissante. Il s’agit d’une contre-culture académique dont les interventions théâtrales empiètent sur les champs de recherche des sciences sociales.
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Citer

Samuel Trainor. Amrit Singh and The Birmingham Quean: fictions, fakes and forgeries in a vernacular counterculture. . Literature. University of Glasgow, 2006. English. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-01465264⟩
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