Il re soldato: l’immagine di Vittorio Emanuele III nella prima metà del XX° secolo attraverso le Copertine della Domenica del Corriere - Université de Lille Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Italies Année : 2016

Le roi soldat: l’image de Victor Emmanuel III durant la première moitié du XX° siècle à travers les couvertures de la Domenica del Corriere

Il re soldato: l’immagine di Vittorio Emanuele III nella prima metà del XX° secolo attraverso le Copertine della Domenica del Corriere

Résumé

En dépit du fait qu’il avait reçu une sévère éducation militaire, comme tous les enfants de la famille Savoia, Victor Emmanuel III ne semblait avoir ni les qualités ni le physique du rôle pour incarner l’image militaire et belliqueuse de l’Italie du XX° siècle. Pourtant, grâce à un excellente propagande, l’image de ce roi presque déforme, chétif et de taille excessivement minuscule, est devenue le symbole même du soldat italien dans l’imaginaire collectif. Peu aimé par Mussolini, que lui aussi il n’aimait guère, son image de « roi soldat » a été néanmoins utilisée pour servir la cause fasciste, du moment que Mussolini ne pouvait pas avoir l’armée de son côté sans l’aide du roi. Le souverain était aussi une sorte d’élément catalyseur, d’abord parce qu’il était le chef suprême de l’armée italienne, et il y était beaucoup plus apprécié que Mussolini, aussi bien par les officiers que par les soldats. Mais aussi car, à la différence de Mussolini, il pouvait représenter un exemple à suivre même par des fascistes assez tièdes ou même par des non fascistes. Présenté par la propagande comme l’incarnation de nombre de bonnes qualités, parmi lesquelles on mettait surtout en avant la sobriété, le courage et la modestie, il semblait être non seulement une excellente icône du soldat idéal, mais aussi du fasciste idéal. Victor Emmanuel va ainsi devenir au fil du temps et malgré lui, l’icône du « nouveau soldat » fasciste. Le ridicule des portraits fascisants du roi n’est même pas perçu par le public de l’époque, qui affectionnait toujours, somme toute, l’image du bon « roi soldat » de la Grande Guerre. L’image de ce roi qui aimait obstinément l’armée et la vie militaire en dépit de ses handicaps a intensément impressionné l’imaginaire italien, en y laissant des traces profondes, bien plus que l’on pourrait penser. Le support utilisé pour illustrer ce parcours, de vrai soldat sorti d’une terrible guerre à guignol en casque ou en bicorne « impérial » à plumes, sera principalement la revue Domenica del Corriere, avec ses célèbres couvertures illustrées par Achille Beltrame, qui sont à la fois au service du réalisme et de la propagande, même quand l’auteur essaye de maquiller les défauts du sujet et son aspect très peu martial.
Nonostante avesse ricevuto, come tutti i Savoia, una rigida educazione militare, Vittorio Emanuele III non pareva avere né le doti né il physique du rôle adatti ad incarnare l’immagine soldatesca e bellicosa dell’Italia del XX° secolo. Eppure, grazie ad un accurato lavoro di propaganda, l’immagine di questo re quasi deforme, gracile e di statura imbarazzante, è diventata il simbolo stesso del soldato italiano nell’immaginario collettivo. Poco amato da Mussolini, che egli del resto ricambiava, la sua immagine di « re soldato » veniva comunque utilizzata per servire la causa fascista, dato che Mussolini non poteva tenere in pugno l’esercito senza il re. Il monarca legittimo funzionava da elemento catalizzatore, intanto in quanto capo dell’esercito italiano ed era molto più ben visto di Mussolini da ufficiali e truppa. E, a differenza di Mussolini, il re poteva anche essere additato come esempio da imitare e seguire a dei fascisti assai tiepidi o a dei non fascisti. Presentato dalla propaganda come incarnazione di molteplici virtù, in particolare la sobrietà, il coraggio e la modestia, appariva non solo un’ottima icona del soldato ideale, ma anche del fascista ideale. Vittorio Emanuele si ritroverà così, col tempo e suo malgrado, a incarnare anche l’icona del « nuovo soldato » fascista. Il ridicolo in cui sprofondano questi ritratti fascistizzanti del re non viene nemmeno percepito dal pubblico dell’epoca, rimasto fondamentalmente affezionato all’idea del buon « re soldato » della Grande Guerra. L’immagine di questo re ostinatamente attaccato all’esercito e alla vita militare nonostante i suoi handicap ha colpito intensamente l’immaginario italiano, lasciando delle tracce molto più profonde di quanto generalmente si creda. Il supporto utilizzato per illustrare questa parabola, da autentico soldato uscito da una dura guerra a macchietta in elmetto o in feluca piumata « imperiale », sarà principalmente la Domenica del Corriere, con le famose copertine di Achille Beltrame, al tempo stesso propagandistiche e realistiche, anche quando tentano di camuffare i difetti del modello e la sua scarsa marzialità.
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  • HAL Id : hal-01777491 , version 1

Citer

Antonella Mauri. Il re soldato: l’immagine di Vittorio Emanuele III nella prima metà del XX° secolo attraverso le Copertine della Domenica del Corriere . Italies, 2016. ⟨hal-01777491⟩
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