La Commission européenne et l’enseignement supérieur. La néolibéralisation du discours comme ressort de pouvoir ? - Université de Lille Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Gouvernement & action publique Année : 2014

La Commission européenne et l’enseignement supérieur. La néolibéralisation du discours comme ressort de pouvoir ?

Résumé

Cet article retrace l’évolution de la stratégie discursive de la Commission européenne en matière d’enseignement supérieur, en cherchant à expliquer si et comment un discours néo-libéralisé lui a permis de prendre le pouvoir dans un secteur où elle est dépourvue de compétences claires. L’article analyse le lien initial entre enseignement supérieur et marché, puis la façon dont ce lien s’est façonné au gré de la configuration institutionnelle et du travail politique des acteurs, pour arriver à la situation actuelle d’un discours assez clairement néo-libéralisé, qui ne permet néanmoins pas une prise de pouvoir aussi unilatérale qu’on l’entend parfois : la Commission doit composer avec l’institutionnalisation d’un dispositif de coordination intergouvernemental à la marge de l’Union européenne, le processus de Bologne, dont le positionnement idéologique est légèrement différent (c’est-à-dire moins orienté autour d’une logique de compétition et de marché), et au sein duquel on a pu voir se développer une identité et une culture de travail propres.

Dates et versions

hal-02500668 , version 1 (06-03-2020)

Identifiants

Citer

Pauline Ravinet. La Commission européenne et l’enseignement supérieur. La néolibéralisation du discours comme ressort de pouvoir ?. Gouvernement & action publique, 2014, Gouvernement et Action Publique, 2 (2), pp.81-102. ⟨10.3917/gap.142.0081⟩. ⟨hal-02500668⟩
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