La Nuit Épuisée : poïétique d’une insomnie collective - Université de Lille Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Cahiers ERTA Année : 2021

La Nuit Épuisée, poietic of a collective insomnia

La Nuit Épuisée : poïétique d’une insomnie collective

Résumé

La Nuit Épuisée, poietic of a collective insomnia La Nuit Épuisée (2018), project on the initiative of Antoine d’Agata and Lea Bismuth, comes from a collective writing experience which tooks place during a sleepless night; consequently, it allows us to see the visual and textual marks left by the night on this photoliteracy silkscreened book. By analysing this work and each of his twelve leporelli, we can, like its authors, see what it’s only perceptible into the night. As much as poietic is, according to René Passeron, the science of the dynamic relationship between an artist and its artwork while he is struggling with it, this article analyses the context of creation of this book (a collective insomnia in a nightclub) and how it affects the plasticity and the writing of a book which intends to propose us a reading experience.
La Nuit Épuisée est un ouvrage collectif mêlant photographies agatiennes et textes sérigraphiés ; un livre réunissant onze auteurs, le temps d’une nuit blanche qui s’est tenue du 17 au 18 février 2018 à la Friche de la Belle de Mai, au Cabaret Aléatoire, à Marseille. À chaque auteur correspond un texte ; à chaque texte correspond une expérience personnelle de cette nuit blanche ; à chaque expérience correspond un leporello dont le titre est constitué d’un mot, porte d’entrée au cœur de cette nuit blanche : « Brûlure », « Ivresse », « Chute », « Désir », etc. Qu’y voit-on, dans cette nuit ? Qu’est-ce qui constitue l’exceptionnalité de cette parole nocturne ? Une citation du leporello « Action » nous permet d’apercevoir un élément de réponse : « Pour cette nuit, j’étais venue avec une phrase : le jour appartient au pouvoir, la nuit à la puissance ». Que nous donne à lire cette polyphonie nocturne ? Discerne-t-on, au sein de cette prolifération de voix, une trame commune porteuse des marques laissées par la nuit ? Peut-on déduire de cette prolifération de voix une poïétique spécifique de l’insomnie ? Cet article met au jour la poïétique particulière de l’insomnie à l’œuvre dans La Nuit Épuisée, afin d'en déduire les potentielles spécificités de l’écriture insomniaque.
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hal-04445920 , version 1 (17-02-2024)

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Citer

Nina Bigot. La Nuit Épuisée : poïétique d’une insomnie collective. Cahiers ERTA, 2021, 27, pp.58-83. ⟨10.4467/23538953CE.21.030.14383⟩. ⟨hal-04445920⟩
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